fatiguer

Encore un petit passage, après regardage d'Heroes, où je me convainc d'aller me coucher, et où je me dit également que je suis fatigué de tout ça...

de la vie. dans un épisode il semblait dire qu'il faut choisir entre donner un sens à sa vie (c'est à dire chercher à rendre le monde plus juste, plus bon) ou être heureux.. j'ai du mal à choisir cette deuxième solution...
Tant ma vie est guidée par la première, je veux tellement rendre le monde meilleur, au moins pour ce qui m'entoure, c'est pour ça que je veux faire prof d'ailleurs. je pensais, je sais plus quand, que ma psy (je dis toujours "ma' psy alors que je l'ai vu qu'une fois lol) m'avait dit qu'il fallait que j'arrête de vouloir tout contrôler.. oui j'ai remarquer qu'il y avait peut être de ça. je veux trop être Super Poulet.. et comme dit Boris Vian, "le héros est toujours seul"...
Je guide ma vie sur ce qui est bon. Cette conscience de soi dont je parlais à Eve, et qu'elle n'a pas encore sans doute, fait qu'on peut choisir qui on veut être, et du moment qu'on voit qui on est, on veut être la bonne personne. Et biensur que ce n'est pas toujours facile... la psy toujours elle (j'en profite de parler de ce qui va suivre =>) m'a dit que c'est sans doute qu'Eve n'a pas arriver à me suivre, elle a essayé, mais n'a pas réussi à suivre la personne très mature (d'après elle) que je suis , 'elle ne le pouvait pas'.

Je sais pas vraiment ce que je dis ^^ je ferais mieux d'aller me coucher. lol .

Juste rendre ce qui est autour de moi meilleur, je sais pas si je serais un jour heureux avec ça.. j'en sais rien..mais si tout le monde se disait ça, le monde serait quand même fichtrement plus bon. ah si, je retrouve ce que je voulais dire ^^ je voulais dire que la vie me fatigue, que je garde toujours au fond de moi, même si je vais mieux, ce fantasme du suicide. pourquoi? ... c'est quoi ce mal qui me ronge depuis plus de 6 mois. et pourquoi d'ailleurs je pourrais pas aller mieux?, je doute beaucoup parfois de cette phrase que j'ai marqué sur un papier, papier lui même posé à coté de moi "stop the dream, just smile for she, for ME" pourquoi j'ai l'impression de jouer un rôle.. et c'est pas normal ça, si je veux que ça marche il faut que j'ai envie! mais il faut toujours que je doive me raisonner, je sais pas.. j'aurais besoin que quelqu'un me le fasse comprendre, car moi y a toujours le petit garçon à l'intérieur qui ne veut pas essayer de continuer tout ça.. de vouloir essayer d'être heureux, "c'est trop compliqué" qu'il dirait, trop "incertain"

putin je me répète, désolé fatigué, je me répète parce que c'est la même chose que le précédent article: ça se trouve c'est juste les effets de l'amour.

mais je me rend compte que de tout façon je suis pomé, il y a toujours des trucs qui se bagarrent dans ma tête, même si ça me fait du bien d'écrire là, je suis pomé, j'écris n'importe quoi j'ai l'impression, et puis j'arrive plus très bien à saisir ce qu'est l'amour, la joie, la peine..ça doit être la fatigue, j'espère, qui me redonne cette impression de ne plus rien ressentir , et d'être mort.. besoin de calme, de ma mort. non c'est con de dire ça.

Surtout que je sais que je vais mieux, le nombre de fois.. pendant la période où on allait pas bien, où mon corps est devenue froid, j'ai souffert, je m'en rend compte maintenant, comme je n'ai jamais souffert. Cette sensation de devenir tout froid, ne plus avoir de force du tout, tremblant de partout, ne pas réussir à pleurer, car ton cerveau refoule tout, toi te jetant par terre en rampant pour essayer de mourir, de devenir le sol, ne plus être, oh j'ai encore cette vision de Eve qui pleurait sur son lit, et moi qui était parterre cherchant à devenir aussi froid que le sol...........j'arrive pas à expliquer cette sensation, c'est comme si ton cerveau envoyait l'ordre à tout ton corps de mourir (peut être), mais que ça ne marchait pas.. le mal était tellement grand que je rampais.., que je voulais m'insinuer dans ce sol. ou bien la fois, à la même époque, où mes parents s'engueulaient devant mes petites soeurs, qui s'étaient mises à pleurer, c'était insupportable, je souffrais déjà trop, je tremblait à ce moment, m'arrachait presque les cheveux, et je tripotait mes ciseaux, car j'avais cette image dans ma tête, et une image qui pouvait se matérialiser à tout moment, cette image de prendre mes ciseaux, d'aller dans la cuisine où ils s'engueulaient, de pointer mes ciseaux sur mon coeur et de leur dire d'arrêter ou je me tue.. j'ai eu peur pour mon coeur pendant ces instants, tellement il battait dans tous les sens.

il y a aussi la fois où l'on devait fêter nos 8 mois peut être bien, où j'avais cette même sensation de froid, dans le désespoir, je ne sais plus pour qu'elle raison, ce qu'elle avait pu me dire, et où je m'étais effondré dans la rue devant chez Eve, je ne pouvais plus marcher, et un moment je m'étais diriger vers la route, je n'entendais plus Eve m'appeler, je ne voulais plus qu'atteindre la grande route ou les voitures vont vites.. je tremblais à cette soirée, Eve qui me regardait me prenait dans ses bras, je soufflais pour me calmer..

Bon j'arrête c'était l'article ou je parle de ce qui s'est passé..pour ne rien dire!..pfff oui pour ne rien dire.. fatigué moi ^^ je vais juste mettre un texte que j'avais écrit (continuons dans l'intime, et puis ça sera fait) le 19 juin -je croyais que c'était plus vieux lol- :

"

Je souffre trop pour ne rien écrire

Mais le pire c’est que je ne sais pas quoi écrire

Et ça me fait encore plus souffrir de m’écrire à moi-même

Comme s’il y avait une voix qui murmurait à chaque instant

Un de ces murmures qui résonne dans tout ce vide

Et qui te rappelle que tu es seul

Pire ma vie me le dessine…

Je suis à bout de nerf d’être poser là dans un coin en attendant de savoir de ce qu’on va faire de lui, si on va lui laisser la vie, ou l’on va l’enterrer avec ce qu’il lui reste de vie..

Et pourtant je sais que ça ne vient pas d’une volonté, mais de quelque chose de plus fort

Mais il serait bête de s’arrêter à quelque chose qui finit mal ça ne serait pas essayer quelque chose.. ça serait fuir..

Je t’aime, mais je souffre surtout, plus fort que mon sentiment c’est ce sentiment que m’inflige ce silence que je dois donner et que je dois subir.. me tailler une cage à l’intérieur de moi pour m’empêcher de sortir, à vif, et rester là éperdu, complètement perdu

Je ne sais plus qui je suis tout simplement

Parce que j’ai tout fuis, si je revenais en moi, je ne sais pas ce qui se passerait

Le simple fait d’y penser me fait pleurer…

Je ne peux rien faire =’( je suis si esclave si rien……………………………………..

Et je ne peux m’empêcher même si c’est pour notre bien, de penser que tu es là insouciante à profiter..

Je sais que tu as besoin de ça.. et je sais que si tu reviens je devrais encore me battre des bras et des coudes, pour que tu oses chanter notre chanson .. Pour que tu ne fuis plus..

En cet instant je l’écris, je ne sais pas ce que je ferais si jamais le sort comme il m’a conduit jusque là m’emmenait à cette si terrible décision de ta part… donc si jamais quelqu’un lisait tout cela je tenais à dire que je t’aime Eve, et que je t’ai aimer jusqu’au bout, peut ^tre que ce que je ferai je le regretterai quelques secondes avant, mais je suis si perdue et si seul, personne, personne ! ne peut m’aider je ne veux plus souffrir

Mais en même temps je le sais bien que j’ai 99pour cent de chance de ne rien faire.. que ce n’est qu’un fantasme vicieux d’adolescent… égoïste..immature.. mais j’aimerai qu’on me dise c’est de qu’elle age ce qui me touche, qu’elle maladie !? jusqu’ou ça ira..

Et cette pause me réduit encore plus car je suis seul, et que chaque seconde est un long instant ou la boule remplie attend de s’épanouir, mais je me retiens, je me retiens de tout déglutir, pour quand je pourrais dans tes bras peut ^tre….

Je me suis dit que ça se trouve quoiqu’il se passe je continuerai à souffrir

Tu continuera à me dire que tu imagines les garçons nus, que tu t’imagines avec d’autres..

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

"

je me sens con à relire ça, et puis en même temps ça fait celui qui montre ça souffrance, heureusement que j'écrit ça dans mon "journal intime" lol. C'est un truc qui est en moi: dès qu'on me demandais au printemps, ou plus récemment, si ça allait bien, ou bien dès qu'on s'intéressait à moi, je me disais tout d'un coup que c'était pas si grave, bref je refoulais. car quand j'étais petit j'ai du faire des comédies parfois, pour qu'on s'intéresse un peu plus à moi, et j'aime pas ça. Alors dans la période où on se préoccupait de moi parce qu'on avait peur de ce que j'avais essayer de faire sous l'emprise de l'alcool, et bien j'aimais pas ça, tout comme le fait d'écrire maintenant, car j'ai toujours cette peur de jouer la comédie, comme ce que je faisais quand j'étais gamin. C'est con j'aime pas qu'on s'occupe de moi, et en même temps j'ai besoin des gens ^^" vive le truc compliqué encore. Maintenant je vais me sentir obligé de me justifié pour dire que je suis sure que je ne fais pas de comédie, que je ne me prends pas "toujours la t^te pour des petits trucs" comme dirait Quentin, à qui je n'ai jamais parlé de mes problèmes.. bref je ne le ferai pas "me justifier" = P  Pour ce qui est de faire trop le martyre, ça je ne pense pas, mais j'essaille toujours de m'en éloigner le plus ,et de prendre mes distances avec ce petit gamin que j'étais ^^ c'est normal ça marque. Je sais que c'est un truc dont j'ai besoin de me vider de tout ça, je le sais.